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Astuce #11 - Créer une clé bootable

Avec cmd

Dans la barre de recherche, il suffit de taper cmd pour accéder à l’invite de commandes qu’il faut exécuter avec les droits administrateurs.

Il reste encore à brancher la clé USB si ce n’est pas déjà fait.

DISKPART

DISKPART est l’outil de partitionnement en ligne de commandes. C’est lui qui se cache sous l’interface graphique quand on partitionne un disque dans le gestionnaire de disques. DISKPART va être donc notre point de départ.

list disk

Il faut à présent connaître les disques en ligne (comprendre « connectés ») et connaître leur point de montage afin de sélectionner le bon disque à préparer.

Dans le cas présent, c’est le disque 3 qui doit être partitionné et bootable.

 

Attention ! Vérifiez le numéro du disque avant de continuer pour être sûr de ne pas faire une erreur !

clean

Avant de pouvoir créer une partition, il faut tout d’abord nettoyer le disque. Nettoyer le disque signifie qu’on va supprimer toute partition sur le disque.

A la différence de l’interface graphique, aucun message d’avertissement apparaît en ligne de commandes. La raison pour laquelle il vaut mieux vérifier à deux fois que le bon disque est sélectionné.

 

Maintenant que le disque est complètement nettoyé, il faut créer une partition primaire. La partition primaire est la partition qui peut accueillir un système d’exploitation. Une partition logique est une partition non-bootable puisqu’elle ne peut recevoir que des données.

Si on veut créer diverses partitions sur la partition primaire, au maximum 4, il faut alors créer une partition étendue. La partition étendue permet d’avoir plus de 4 partitions.

create partition primary

Dès lors qu’on a compris les différents types de partition et leurs spécificités, on comprend mieux pourquoi il faut créer une partition primaire.

Voilà ce qui arrive si on oublie de préciser quel numéro de partition doit être sélectionnée. Dans le cas d’un disque avec une seule partition, il n’y a pas de grandes conséquences. En revanche, sur un disque avec plusieurs partitions, cela peut être très problématique.

Il faut donc bien préciser select partition 1

Une fois celle-ci sélectionnée, il faut la formater en FAT32.

Pourquoi la formatter en FAT32 et non en NTFS ?

 

Le FAT32 est le système de fichiers générique. Il est compatible avec tous les périphériques et tous les systèmes d’exploitation. Sur MacOS, il est possible de lire une clé USB formatée en FAT32 sans logiciel requis. Lorsque vous achetez un disque amovible ou non, il est formaté en FAT32. Les consoles de jeux, les modems, les décodeurs TV, les enregistreurs intégrés dans les décodeurs sont formatés en FAT32. Les GPS sont formatés en FAT32. La mémoire d’un smartphone ou d’une tablette est formatée en FAT32. La limite du FAT32 est 16To mais revu à 2To par Windows et tout fichier ne peut pas excéder 4Go en taille.

format fs=fat32 quick

Le formatage s’est effectué correctement.

La durée de formatage varie en fonction de la taille du disque à formater et de la configuration matérielle de l’ordinateur.

Etant donné que le FAT32 a ses limites, vous vous demandez peut-être ce qui se passe si on tente de formater une clé USB de 128Go en ligne de commande. En voici le résultat :

La taille du volume étant trop grande, il est impossible à DISKPART de formater le volume.

assign

Il faut désormais lui assigner une lettre. Il y a deux possibilités :

assign

 

La première lettre disponible après C: sera choisie par défaut.

assign letter=[lettre]

La lettre K sera choisie par l’utilisateur.

Important : Si vous optez pour assign letter=[lettre], vous pouvez désigner la lettre que vous voulez du moment qu’elle n’est pas utilisée. Le cas échéant, un message d’avertissement s’affichera.

exit

La clé USB est prête ! Il faut terminer en quittant DISKPART.

Une fois que la clé est prête, il faut à présent copier les éléments de l’image ISO sur la clé USB. Pour cela, il faut d’abord décompresser l’image ISO avec 7-zip.

L'image ISO

Pour manipuler l’image ISO, il faut un outil indispensable : 7-zip

 

Si vous n’avez pas encore 7-zip, rendez-vous ici :

 

https://www.7-zip.org/download.html

 

Attention : Veuillez vérifier que vous téléchargez la même architecture (x86 ou x64) que votre système d’exploitation. En cas de doute, vérifiez l’architecture de votre Windows dans Système.

Pour accéder à Système du panneau de configuration, clic droit sur le bouton démarrer > Système

La version de Windows 11 utilisée est du 64 bits.

Petit rappel :

 

32bits = x86

64 bits = x64

Décompresser l'image ISO

Il faut tout d’abord décompresser l’ISO pour accéder aux fichiers qui la composent.

 

Un clic droit de la souris sur l’image ISO puis 7-zip > Extraire les fichiers…

afin de les mettre dans un dossier plutôt que de les éparpiller partout sur le bureau ou dans le dossier de téléchargements.

 

7-zip va donc créer un dossier du nom de l’image ISO automatiquement.

Une fois l’extraction terminée, il suffit d’entrer dans le dossier et copier-coller chaque élément dans la clé USB. N’hésitez pas à vérifier que tous les éléments ont bien été copiés en allant dans les propriétés du dossier pour les comparer avec les propriétés de la clé USB.

Attention ! Si vous voulez vérifier la taille totale du contenu du dossier pour le comparer avec la clé USB, veuillez vous référer à la taille réelle en octets ! La taille sur le disque varie en fonction du système de fichiers.

 

Votre clé USB est définitivement prête à l’emploi !

Avec Rufus

Si vous n’avez pas envie de taper des lignes de commande, décompresser l’ISO pour ensuite la placer dans votre clé USB ou si vous n’avez tout simplement pas le temps, il reste une solution facile et efficace : Rufus.

 

Si vous ne connaissez pas Rufus, rendez-vous ici :

 

https://rufus.ie/fr/

Comme pour 7-zip, il faut faire attention à l’architecture de votre Windows.

 

Une fois téléchargé, c’est un logiciel qui ne s’installe pas. Lancer le logiciel avec les droits administrateurs.

Voilà Rufus. Un bijou gratuit quand on le connaît car il propose diverses options très intéressantes :

 

  • le type de démarrage : Rufus embarque l’ISO, le MS-DOS et le FreeDOS
  • le schéma de partition : si on veut un MBR (Master Boot Record) ou un GPT (General Partition Table). Pour faire simple, le GPT est une version plus simplifiée du MBR
  • le système de destination : si on veut un BIOS (Basic Input Oytput System) ou un UEFI (Unified Extensible Firmware Interface) qui est utilisé notamment sur Windows 10 et 11. Là aussi pour faire simple, l’UEFI est une version simplifiée du BIOS
  • diverses options de périphériques comme la compatibilité de BIOS d’ancienne génération ou la validation de média sous UEFI
  • le système de fichiers bien entendu avec la taille d’unité d’allocation
  • des options de formatage comme le formatage rapide, la vérification de « bloc » (cluster) défectueux, ajouter un label (un nom à la partition) et une icône

Rufus détecte automatiquement si une clé bootable est déjà prête par défaut et l’image ISO une fois sélectionnée. De plus, il affiche des messages détaillés en fonction de l’image ISO. Les options sont automatiquement choisies par défaut. L’utilisateur a seulement besoin de choisir la clé à rendre bootable, l’image ISO et démarrer la procédure.

Rufus est en mesure de télécharger les fichiers nécessaires pour assurer la pleine compatibilité de la clé bootable.

Et quelques minutes plus tard, la clé bootable est prête.

Important : A la différence d’une création avec l’invite de commande plus traditionnelle, le système de fichiers NTFS est supporté. Si l’image ISO à placer sur la clé bootable contient des fichiers de plus de 4Go, l’utilisation de Rufus est obligatoire.

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